Chronique littéraire - Benvenuti a Napoli con Mamma Maria
"Il faut des pâtes, pour vivre. Il faut des lasagnes, de la friture, du gras, de l'eau de mer et du soleil. Sinon, la vie ne vaut même pas la peine d'être vécue."
En terminant la lecture de ce livre, que j’ai dévoré en deux jours, j’ai directement appelé ma mère, d’origine sicilienne. C’est elle qui m’avait conseillé « Mamma Maria », en me louant le plaisir que lui a procuré cette lecture. J’avais envie de lui partager - à mon tour - tout mon ressenti, lui dire que cette histoire, c’était un peu comme la nôtre. L’auteure décrit tellement bien les fonctionnements et dysfonctionnements dans les familles italiennes. La place prépondérante du garçon, l’amour pour notre cuisine et notre effroi face à l’appropriation de celle-ci par d’autres (couper les pâtes reste un crime pour nous), ou encore la considération des étrangers et en particulier des migrants. Mais aussi les habitudes quotidiennes des petits villages, le caractère de Maria et jouer à la scopa à toute heure du jour et de la nuit. Le schéma culturel est tellement bien tracé.
En effet, toutes ces informations sont apportées si justement par Serena Giuliano. Sa manière de nous les transmettre est à la fois si simple et légère, nous faisant parfois passer du rire aux larmes tout en nous emmenant en voyage sur la côte amalfitaine. Je n’ai jamais autant imaginé si parfaitement ces cartes postales décrites. Je n’ai jamais autant senti la chaleur du soleil, jamais autant compris la définition de la Dolce Vita.
Alors par où commencer... Cette chronique raconte tellement de choses, on peut sentir que cette oeuvre littéraire ne laisse pas indifférent (surtout si l'on vient d'Italie apparemment).
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup apprécié la citation du début malheureusement je n'ai pas vu de sources... (j'en conclus que vous citez l'auteure?) en tout cas je suis sous le charme et pour moi ce sera un grand LIRA 📖
T.J.P.